Freelance, deux ans plus tard…
Le blog d'un ingénieur Web freelance.
Je vous l'avoue, je suis actuellement bien embêté, car j'ai un facheux problème de vocabulaire. C'est un ennui qui revient de façon récurrente, et notamment lorsque l'on me demande innocemment quel est mon métier.
D'apparence, cette question est trés banale et innocente, presqu'au point de me laisser soupçonner une certaine simplicité d'esprit de la part de son auteur.
Étant développeur freelance et travaillant à domicile, mes facultés sociales ont connu un déclin lent mais inexorable au cours des derniers mois. C'est sans doute pour cette raison que socialiser avec de parfaits inconnus ne m'apporte qu'un intérêt trés limité, et je me contente en général de répondre à la question suscitée par un vague grognement guttural dans lequel on peut reconnaître, si l'on est attentif, les mots « Beuarrrrr je fais des sites web… ».
L'industrie du développement logiciel adopte de plus en plus massivement les méthodes agiles, avec raison. Et pour cause, l'agilité apporte des solutions pertinentes aux problèmes posés par la gestion de projet old school.
Il va sans doute devenir de plus en plus facile de convaincre votre patron de lorgner du côté des méthodes agiles. Par contre, du côté des clients, c'est une autre paire de manches. En tant que développeur web freelance (Oui, je travaille mon seo), j'ai souvent l'occasion d'être en contact avec des clients potentiels dont le domaine d'activité n'a rien à voir avec le développement. Par conséquent, l'agilité est un concept complètement nouveau pour eux.
Il y a quelques mois, j'ai eu la chance et l'honneur de participer à Sud Web 2012 en tant qu'orateur, en présentant une conférence intitulée « Comment vendre des prestations agiles ? » (La vidéo est disponible). Ce billet reprend grosso modo le contenu de cette présentation.
Construire ou faire construire des logiciels reste encore aujourd'hui une entreprise hasardeuse. D'autant plus lorsqu'on utilise des méthodes de travail qui ne sont pas adaptées.
8h57, j'arrive au bureau (j'aime bien être ponctuel). Le temps de faire le tour pour saluer les quelques (rares) lèves-tôt, et hop, on allume le PC.
La vie, c'est simple. Il y a les bons développeurs, et il y a les mauvais développeurs. On ne nait pas bon développeur, bien entendu. On le devient. Par conséquent, tout développeur qui se respecte devrait avoir pour idéal de passer de la seconde catégorie à la première.
Monsieur le directeur,
Tous les développeurs connaissent le terrible bug de 17h30 (à 20 minutes près). C'est, je crois, le pire bug que puisse rencontrer un développeur.
Nombreux sont ceux qui se sont reconnus lorsque j'ai tenté d'établir une (modeste) nomenclature des types de développeurs. L'exercice était amusant, et d'ailleurs, je vais le reproduire aujourd'hui avec les clients.